Oui, il est possible de gagner : 26 mai, à 15 h, devant la préfecture de Nevers

La victoire est à portée de main!

Plus que jamais, c’est maintenant que ça se passe!

La mobilisation contre le projet de loi travail rassemble toujours plus de salariés et s’enracine durablement. La CGT rappelle que le droit de grève est un droit constitutionnel, et apporte tout son soutien aux salariés mobilisés. Elle condamne unanimement la violence déployée par le gouvernement pour briser l’action collective des salariés, notamment dans le secteur pétrolier, à l’image de la répression qui s’est produite à Fos.

Le recul du gouvernement sur les revendications des chauffeurs routiers concernant la rémunération des heures supplémentaires démontre que la lutte paie! De plus, le gouvernement a été obligé de l’avouer : ce projet de loi, c’est le dumping social généralisé!

Non, la loi travail n’est pas adoptée définitivement!

Oui, il est possible de gagner le retrait!

Il faut donc poursuivre et amplifier le mouvement pour le retrait du projet de loi. Les organisations syndicales (FO, FSU, Solidaires, CGT) appellent les salariés à se réunir sur leurs lieux de travail pour débattre de leurs revendications et des suites à donner, de la grève et de sa reconduction lors de la tenue d’assemblée générale.

Soyons nombreux le 26 mai en grève et à la manifestation

Départ devant la préfecture de Nevers à 15 heures

Pour la CGT, voici les bases du code du travail qu’il nous faut:
  • Principes : la modernisation du code du travail ne peut se concevoir que visant à faire progresser le droit du travail et non pas à encourager ou à accompagner son dépérissement.
  • Propositions :
  • rétablissement de la hiérarchie des normes et inscription dans la Constitution du principe de faveur. L’accord d’entreprise ne peut qu’améliorer l’accord de branche et la loi.
  • la durée légale du travail doit être ramenée à 32 heures avec maintien de salaire et renvoi aux modalités par négociation collective.
  • mise en place du nouveau statut du travail salarié et de la Sécurité sociale professionnelle pour répondre aux enjeux du monde du travail d’aujourd’hui et de demain.
  • inscription de droits nouveaux d’intervention et d’expression pour les représentants syndicaux et les salariés, y compris dans les TPE, prenant en considération les enjeux liés à la transformation professionnelle et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication avec la consolidation du rôle des instances représentatives des personnels.
  • libertés syndicales assurées.

 

 

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