Le 14 avril 2014
Massivement nous avons exprimé notre refus
des licenciements à ANVIS
La table ronde doit permettre de s’engager sur
le maintien et le développement des
productions et des emplois
Manif « historique » à Decize le 10 avril. Oui !
Nous étions très très nombreux, 2600, à
exprimer notre solidarité aux salariés
d’ANVIS et à leurs familles. Nous étions
déterminés pour exprimer notre refus des
suppressions d’emplois annoncées.
Nous le savons, c’est l’avenir de l’entreprise
ANVIS qui est en jeu ! C’est aussi celui de
tous un bassin de vie. ANVIS c’est pour une
grande part l’avenir des services publics, des
PME, des commerces, des jeunes ….
Alors encore une fois bravo et merci à toutes
celles et ceux qui sont venus exprimer cette
solidarité. Votre message doit être entendu et
pris en compte lors de la tenue d’une
première table ronde annoncée avec le
gouvernement.
D’ailleurs l’annonce d’une réunion au
ministère est déjà une réponse à votre
mobilisation. Restons mobilisés pour qu’elle
se tienne réellement rapidement et ainsi que
la 2ème annoncée avec les dirigeants de
Tokaï, débouche sur un processus de
maintien et de développement des emplois et
des productions.
Le syndicat CGT a formulé des
propositions en ce sens, elles doivent être
examinées par le groupe Tokaï et par le
gouvernement.
Union Départementale
Union Locale Sud Nivernais
Le gouvernement a les moyens
d’intervenir pour cela. M. Montebourg
nouveau ministre de l’économie et du
redressement industriel dispose des
éléments pour arrêter le déclin de la filière
automobile dans la Nièvre et travailler à un
réel développement industriel.
Cette table ronde est importante en ce sens
où chacun est face à ses responsabilités.
La direction de Tokaï voudrait aller vite,
même très vite, dans la mise en place de son
plan de suppressions d’emplois. Pour cela
elle s’appuie malheureusement sur la loi de
2013 dite « de sécurisation de l’emploi »,
signée par certains syndicats et votée par les
parlementaires nivernais. Cette loi donne
toute l’attitude au patronat pour licencier à
leur guise de manière accélérée.
Pour la CGT la procédure de licenciement
doit être suspendue tant que la table
ronde n’a pas travaillé sur des
propositions de maintien et de
développement des emplois et des
productions à Decize.
Besoin de transparence
Depuis le rachat d’Anvis par Tokaï, voici plus d’un an,
le syndicat CGT ne cesse de réclamer d’avoir
connaissance des choix stratégiques. Mutisme de la
part de la direction. En juin dernier le syndicat a
rencontré le Commissaire au Redressement Productif
de Bourgogne, mis en place par le Ministre
Montebourg. A cette occasion la CGT lui a remis des
propositions pour développer les productions et les
emplois. Pas de nouvelle ! Cette démarche a été
renouvelée lors de la venue de M. Montebourg dans la
Nièvre en octobre qui demandait au commissaire au
redressement productif de s’occuper de cette question.
Pas de suite !
Devant cette situation, la CGT s’adressait de nouveau
par courrier au même ministre en janvier de cette
année afin de demander une table ronde. Enfin une
réponse parvenait à la CGT, datée du 11 mars signée
du ministre demandant au Commissaire au
Redressement Productif de Bourgogne de réunir une
table ronde. Pas de nouvelle depuis ! Nous apprenons
que ce même 11 mars se tenait au ministère une
réunion à laquelle participait Mme la Préfète, des
dirigeants de Tokaï, le Député Christian Paul et la
municipalité de Decize. Lorsqu’on lit dans le journal
du centre les propos relatés de Mme la Préfète disant
« on a fait en sorte qu’ils affinent leur projet de
restructuration et qu’ils retardent leur annonce » (après
les municipales ?), nous sommes en droit de nous
interroger ? Les participants à cette réunion ont eu
connaissance du projet de licenciement. Pourquoi ce
silence ? L’ont-ils cautionné à Paris ? Ça suffit ces
arrangements derrière le dos des salariés. Ça suffit ce
mépris du syndicalisme CGT et des propositions
faites. Oui nous voulons une table ronde avec
l’objectif de débattre de propositions de maintien et
développement des productions et des emplois. Dans
tous les cas nous refuserons tout plan de suppressions
d’emplois et de productions tant que l’avenir du site
industriel et de tous les emplois ne sera pas garanti !
Nous vous donnons rendez-vous le 1er mai pour affirmer de nouveau cette exigence.