La CGT condamne le passage en force
Devant le risque que le projet de loi Macron ne soit pas voté à l’Assemblée
Nationale, le gouvernement a dégainé le 49-3, empêchant le vote.
Après avoir choisi d’inscrire dans la loi les propositions du MEDEF sans concertation ni
négociation avec les acteurs sociaux, le gouvernement passe à nouveau en force en
contournant la représentation nationale. Encore un déni de démocratie !
Si la mobilisation des salariés a permis de faire reculer le gouvernement sur
quelques points (secret des affaires, cabotage, et à la marge sur la justice
prud’homale), la philosophie générale du projet de loi reste inchangée.
Une loi réactionnaire
Le projet de loi Macron est une loi réactionnaire donnant plus de liberté pour les patrons et
moins de droits pour les salariés. Citons en particulier la réforme des licenciements
économiques, du travail du dimanche et de la justice prud’homale.
Les salariés perçoivent de plus en plus la nocivité de ce projet de loi et les reculs
pour leurs droits. Ils l’ont notamment manifesté le 26 janvier et dans de
nombreuses luttes en ce début d’année 2015. L’échec du gouvernement à faire
voter un tel texte est une première victoire pour les salariés, que nous devons
La CGT poursuit son processus d’action, dans l’unité la plus large possible, en
développant et multipliant les luttes et met en perspective une journée nationale
interprofessionnelle de mobilisation et de grève.