22 février 1945, création des comités d’entreprise
En 1920, la CGT avait déjà avancé l’idée d’un contrôle ouvrier qui veille à l’application des lois sociales, mais sa proposition avait été rejetée.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, le patronat est discrédité du fait de sa collaboration avec Vichy. Des comités de production ou de gestion se mettent spontanément en place, sans avoir toutefois d’existence juridique. C’est dans ce contexte que sera prise l’ordonnance du 22 février 1945, puis votée la loi du 16 mai 1946, traductions concrètes du programme du Conseil national de la Résistance pour « le droit d’accès aux fonctions de direction et d’administration […] et la participation des travailleurs à la direction de l’économie ».