Ensemble, faisons du 1er mai 2017 une journée de lutte et de mobilisation
pour le progrès social, la solidarité et la paix entre les peuples
Depuis plusieurs mois, il est martelé à qui veut l’entendre, que le contexte économique et social ne laisserait entrevoir aucune perspective réjouissante. Seuls les lendemains sombres et douloureux seraient la solution inéluctable pour permettre à la France de retrouver sa place parmi les grandes puissances européennes et mondiales.
Au contraire, pour la CGT, force de propositions, les solutions résident dans les valeurs de progrès social, de solidarité et de paix entre les peuples. Quotidiennement, elle apporte son soutien et participe aux nombreuses luttes des travailleurs, des retraités, des privé-es d’emploi, de la jeunesse qui refusent comme unique réponse l’austérité permanente et le partage de la misère. Ces luttes sont plus que légitimes au regard des 56 milliards d’euros de dividendes versés et de rachats d’actions en 2016. Cette situation est notamment permise par un non-contrôle par les pouvoirs publics de l’utilisation des dispositifs CICE et CIR, initialement définis pour inciter à la création d’emploi et au développement de la recherche et développement.
C’est en toute lucidité que la CGT porte la possibilité et la nécessité de sortir de cette logique de mise en concurrence exacerbée entre les territoires et les populations. L’opposition systématique entre les pauvres et les moins pauvres, entre salariés et travailleurs indépendants, entre les immigrés et la population française est un leurre qui détourne du vrai débat qui est celui de la définanciarisation de l’économie et de l’entreprise et d’un autre partage des richesses.