Après dix jours de bombardements israéliens sur la bande de Gaza, le gouvernement israélien a lancé la deuxième phase de l’opération « Bordure protectrice » pour faire cesser les tirs de roquettes du Hamas visant son territoire.
Notre organisation syndicale qui fait partie du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, avec d’autres mouvements associatifs, exhorte le gouvernement français à intervenir et dénonce cette passivité coupable des gouvernements.
La CGT tient à exprimer sa profonde indignation et condamne énergiquement le déferlement de feu qui s’abat sur Gaza depuis plusieurs jours.
Elle réitère son opposition à toutes formes de violence, d’où qu’elles viennent, et de punition collective à l’encontre des populations civiles.
Aucune action militaire ne permettra de solutionner le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus de 47 ans maintenant. Seuls le dialogue, le respect des droits humains et l’application des conventions internationales
et des multiples résolutions des Nations unies sont susceptibles de ramener la paix dans cette région du monde.
La CGT réclame l’arrêt immédiat des bombardements en Palestine et exhorte le gouvernement français, l’Union européenne et plus largement la communauté internationale à s’opposer catégoriquement à la logique belliqueuse en prenant toutes leurs responsabilités.
Signataire de deux appels du Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (11 et 15 juillet 2014), la CGT a participé à la délégation de ce collectif qui a été reçue le 11 juillet, à 15 heures, au ministère des Affaires étrangères afin de dénoncer l’inertie du gouvernement et demander que des actions concrètes de la France soient entreprises auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU.
La CGT, dont la Direction confédérale a participé au rassemblement organisé mercredi 16 juillet, à 18h30, à l’esplanade des Invalides à Paris, réclame la mise en oeuvre de sanctions économiques et juridiques à l’encontre du gouvernement israélien qui ne respecte pas le droit international, ainsi que la levée du blocus de Gaza, la négociation sur le démantèlement des colonies et la reprise du processus de paix.Montreuil, 16 juillet 2014